Général
Non, nous desservons la clientèle institutionnelle, industrielle, commerciale et corporative.
Oui, nous offrons nos services partout au Québec; nos frais de déplacement sont facturables.
Matières dangereuses
Oui, cela fait l’objet d’une réglementation.
Tout bâtiment construit avant le 15 février 1990 doit être inspecté afin de localiser les flocages contenant de l’amiante.
Tout bâtiment construit avant le 20 mai 1999 doit être inspecté afin de localiser les calorifuges contenant de l’amiante.
Le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) et les dispositions sur la gestion sécuritaire de l’amiante obligent, entre autres, tous les propriétaires à tenir un registre des flocages et des calorifuges présents dans leur bâtiment; la première inspection doit avoir été effectuée avant le 6 juin 2015.
Par la suite, une inspection doit être refaite tous les deux (2) ans afin de vérifier l’intégrité des matériaux contenant de l’amiante.
Le Code de sécurité pour les travaux de construction définit trois niveaux de risque pour l’enlèvement ou la manipulation de matériaux contenant de l’amiante, soit les risques faible, modéré ou élevé.
La quantité de matériaux à enlever, le type de travaux à effectuer et le type d’amiante sont certains des critères permettant de déterminer le niveau de risque.
La réponse n’est pas si simple : si les matériaux sont en bon état et qu’il n’est pas prévu d’entreprendre des travaux, le bâtiment ne devrait pas perdre de valeur. Cependant, il est possible que les futurs acheteurs tentent de négocier le prix d’achat à la baisse, plus particulièrement si des travaux sont nécessaires.
En effet, le coût des travaux sera plus élevé lorsque des matériaux contenant de l’amiante sont impliqués.
S-Air peut évaluer le coût des travaux.
L’année de construction du bâtiment est un bon indicateur (avant 1980), ou encore l’année d’installation du matériau (avant mai 1999 pour les calorifuges, et avant février 1990 pour les flocages).
Toutefois, l’analyse des matériaux demeure la preuve irréfutable : un matériau susceptible de contenir de l’amiante (MSCA) est réputé en contenir jusqu’à preuve du contraire. Voici quelques exemples de MSCA : flocages, calorifuges, composé à joints, ciment plâtre, tuiles de vinyle, colle à céramique, tuiles acoustiques, etc.
Non, nous n’analysons pas les échantillons prélevés par nos clients pour des raisons de responsabilité professionnelle. Nous prélevons nous-même les échantillons, car notre équipe qualifiée est en mesure de déterminer les matériaux à prélever et le nombre d’échantillons requis, en plus d’effectuer l’échantillonnage selon un protocole rigoureux.
Les deux principales voies d’exposition au plomb sont par inhalation et ingestion. L’exposition par contact physique est négligeable.
Le plomb représente un danger lorsqu’il se trouve sous une forme où il peut être facilement inhalé ou ingéré.
Dans le cas des peintures, l’exposition a davantage lieu lors du décapage à sec, de percement, de découpe, etc. (émanation de poussières).
L’intoxication au plomb dans le sang s’appelle saturnisme.
L’intoxication chronique est décrite en fonction de la quantité de plomb dans le sang, et non par rapport à la concentration du plomb dans l’air.
Le plomb utilise le sang pour atteindre toutes les parties du corps. Il se fixe aux globules rouges, et passe toutes les barrières du corps, y compris celles du cerveau. Il se fixe dans les tissus mous, et peut rester jusqu’à 25 ans quand il est fixé dans les os.
Au niveau du cerveau, le plomb provoque des troubles de la concentration et de la mémoire.
Au niveau des os, il induira des douleurs articulaires.
Il peut aussi passer par le placenta et provoquer des problèmes pendant la grossesse, ou des problèmes de reproduction.
Oui, si vous n’avez pas de documents prouvant qu’une expertise a déjà été réalisée (incluant les résultats d’analyse). Cela peut vous permettre de sauver des coûts lors des travaux de démolition.
Ce sont les professionnels qualifiés qui doivent procéder à l’échantillonnage afin que celui-ci soit conforme à la réglementation en vigueur et afin d’éviter toute contamination croisée.
Un programme de gestion de l’amiante vise à contrôler l’état des différents matériaux contenant de l’amiante (MCA) d’un bâtiment ainsi qu’à contrôler les modifications et réparations effectuées ou à effectuer, et ayant un impact sur lesdits matériaux. C’est donc un outil de gestion qui nécessite d’être mis à jour régulièrement afin de représenter fidèlement l’état des MCA.
Si aucun travail n’est effectué, et que les matériaux ou équipements sont en bon état, vous n’êtes pas dans l’obligation de les retirer. Des risques peuvent être présents pour la santé lorsque les matières réglementées sont en mauvais état et sont manipulées, ou encore si elles dégagent des poussières respirables.
Oui.
Tout bâtiment construit avant 1999 doit être inspecté afin de vérifier la présence de matériaux susceptibles de contenir de l’amiante. Les peintures sont également susceptibles de contenir du plomb. Des précautions particulières sont à prendre lorsque des percements sont effectués dans des matériaux contenant de l’amiante ou recouverts d’une peinture contenant du plomb.
De plus, peu importe l’année de construction d’un bâtiment, les percements dans des matériaux cimentaires (brique, mortier, bloc de béton, ciment, plâtre, etc.) doivent être effectués selon des procédures particulières afin de contrôler les poussières de silice cristalline.
Hygiène industrielle
Nous pouvons procéder à une analyse de la qualité de l’air, en plus d’analyser vos procédés et l’environnement de travail. Nous sommes en mesure de vous proposer des mesures correctrices adaptées à votre réalité, en plus de vous assister dans leur mise en place.
En tant qu’employeur, vous devez vous conformer à la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) qui stipule que vous devez éliminer à la source les dangers pour la santé, la sécurité et l’intégrité physique des travailleurs. Vous devez donc quantifier le degré d’exposition des travailleurs aux contaminants et implanter des moyens de contrôle adéquats.
Oui. Lorsque des appareils de protection respiratoire sont utilisés, l’employeur doit instaurer un programme de protection respiratoire et nomme un responsable de ce dernier, selon la norme CSA Z94.4-93.
Un essai d’ajustement du masque est requis pour les masques avec un joint d’étanchéité.
L’utilisation de protection respiratoire en milieu professionnel demande d’établir un programme de protection respiratoire.
L’air comprimé respirable qui alimente les appareils de protection respiratoire doit être conforme à la norme Air comprimé respirable et systèmes connexes, CAN/CSA-Z180.1-00.
Tous les six mois, des échantillons d’air comprimé doivent être prélevés et analysés de manière à vérifier le respect de la norme.
Qualité de l'air - moisissures
Il est possible que vos bureaux présentent un problème de qualité de l’air. Les symptômes peuvent aussi être attribués à des travaux exécutés, un changement du système de ventilation, etc. La façon de le déterminer est de procéder à une expertise.
En tant qu’employeur, vous avez la responsabilité de fournir un lieu de travail sûr et sain. Vous devez donc vous assurer de la bonne qualité de l’air.
En présence d’humidité excessive, il y aura formation de moisissure. Il y a lieu de signaler la problématique à votre employeur afin qu’il mette en place les mesures nécessaires pour régler la problématique.
Selon différents facteurs (durée d’exposition, sensibilité, état de santé général, etc.), des problèmes de santé peuvent se développer en lien avec la moisissure.
Cela peut affecter la qualité de l’air des locaux. L’expertise des lieux et l’analyse d’échantillons (air, surface, etc.) permettent de brosser un portrait juste de la situation et d’établir les risques pour la santé.
Les personnes les plus à risque de développer des problèmes de santé respiratoire sont les individus atopiques, les personnes sévèrement immunodéprimées, les individus souffrant d’atteintes respiratoires (asthme, etc.), les jeunes enfants et les aînés.
Les moisissures sèches peuvent continuer de provoquer divers problèmes et symptômes de santé. De plus, en présence de conditions favorables à leur croissance, les moisissures vont se développer à nouveau et plus rapidement que sur des matériaux sains.
Une décontamination efficace et la correction des problèmes d’humidité permettent généralement le retour à une situation fongique dite normale dans un bâtiment.
Si les autres étages présentent aussi des conditions favorables à leur développement, alors les moisissures pourront croître à ces endroits. La contamination fongique de l’air au sous-sol peut contaminer l’air des étages supérieurs par un déplacement de l’air vers le haut appelé « effet de cheminée ».
La Mérule pleureuse se développe d’abord sous forme de filaments, pour ensuite arborer une forme aplatie (“galette”), de couleur grisâtre, brun fauve ou ocre rougeâtre.
L’observation des lieux par un professionnel et une analyse sont recommandées afin de confirmer les champignons présent dans votre bâtiment.
Non, ce type de traitement est inefficace.
L’élimination de la moisissure doit s’effectuer par une décontamination selon les règles de l’art (ex. : éliminer les matériaux poreux, brosser ou sabler les matériaux non poreux, etc.) et en corrigeant à la source les éléments ayant engendré le problème (ex. : infiltration d’eau, taux humidité relative excessif, etc.).
Oui, il est recommandé de procéder à une expertise. Le manque d’apport d’air frais dans un bâtiment peut provoquer des maux de tête par une accumulation de CO2. En tant qu’employeur, vous avez la responsabilité de fournir un lieu de travail sûr et sain.
Dans les bâtiments, les moisissures se développent dans les zones humides. Il est recommandé de bien entretenir le bâtiment pour éviter les infiltrations et les fuites. Il faut également contrôler l’humidité relative pour éviter des problèmes de condensation. En cas de dégât d’eau, il faut agir rapidement, dans les 24-48h, pour retirer ou assécher les matériaux humides et ne pas donner le temps aux moisissures de se développer.
Gestion de la salubrité des systèmes CVCA
La meilleure façon de déterminer si votre système de ventilation est contaminé ou non est de procéder à un test professionnel de la qualité de l’air. Ce test permettra d’identifier tous les contaminants potentiels présents dans l’air, tels que les spores de moisissures et autres allergènes.
Oui. En fonction de l’âge du système et de son état, il existe un grand risque que les particules de poussière soient délogées pendant l’inspection robotisée et se dispersent dans la zone environnante. L’inspection des conduits doit être effectuée avec précaution afin d’éviter tout dommage susceptible de provoquer une contamination par la poussière.
Une supervision des travaux de nettoyage de systèmes de ventilation est essentielle. Pour bien conduire les travaux, il faut prêter attention aux détails et comprendre les besoins de protection de dispersion de poussières et les caractéristiques propres à chaque composant, système et bâtiment. Sans une supervision adéquate, le travail peut être précipité, ce qui se traduit par un travail de mauvaise qualité qui peut entraîner des conséquences graves pour la santé et l’environnement.
Oui, il est nécessaire de nettoyer les conduits lorsque l’on modifie les systèmes de ventilation et les conduits. Le nettoyage des conduits permet d’éliminer la saleté, la poussière et les débris du système avant toute modification. Cela permet de s’assurer que les nouvelles modifications fonctionneront correctement sans accumulation supplémentaire de poussière ou de contaminants dans le système.
Il est très important de travailler avec des professionnels qualifiés lors de la planification d’un projet de rénovation d’un système de ventilation. La complexité du projet nécessite des connaissances et une expérience d’expert afin d’obtenir un résultat efficace, sûr et rentable.
Il existe des normes pour le nettoyage des systèmes de ventilation et des conduits. Selon la National Air Duct Cleaners Association (NADCA), deux normes en particulier doivent être respectées : l’ACR 2021 et l’ASHRAE 52.2-2019. L’ACR 2021 définit les exigences minimales pour le nettoyage des conduits d’air, tandis que l’ASHRAE 52.2-2019 est une spécification standard pour les tests et l’évaluation de la qualité de l’air intérieur. Ces normes incluent des exigences concernant l’élimination de la poussière, de la saleté, des débris, des moisissures et d’autres contaminants des systèmes HVAC. Il est essentiel de respecter ces normes pour garantir l’utilisation de techniques de nettoyage appropriées et un nettoyage approfondi de toutes les parties du système de ventilation.
Au Québec, le nettoyage des conduits de ventilation n’est pas réglementé par une pratique professionnelle spécifique. Cependant, il y a des lois et des normes en vigueur dans ce domaine. Il est donc primordial de faire appel à une firme de conseils neutre qui pourra vous accompagner de façon transparente dans ce processus.
Oui, le nettoyage des conduits dans votre espace de travail peut être réalisé pendant la journée. Cependant, afin de minimiser les perturbations pour vos employés, il est recommandé de programmer les travaux en dehors des heures de travail habituelles. Le nettoyage des conduits nécessite l’utilisation d’équipements puissants avec des moteurs bruyants, ce qui peut ne pas être approprié dans un environnement de travail où les niveaux de bruit doivent être maintenus bas.